Ahhh, le Ben Nevis !
Plus haut sommet d’Écosse (et du Royaume-Uni, même), le Ben Nevis culmine à 1344 mètres. Protégé par le brouillard 355 jours par an, il permet à des vents de force 8 de se défouler plus de 260 jours par an. Toutes ces caractéristiques font du Ben Nevis un lieu accueillant et chaleureux.
La balade (car au début c’est une balade) débute juste à côté de Fort William à quelques mètres d’altitude, Fort William étant au bord de la mer. Il est alors facile de calculer le dénivelé à franchir pour atteindre le sommet : un dénivelé de 1300 mètres (détail du parcours).
Ça grimpe, ça grimpe… pendant une heure. Puis, ça grimpe encore, pendant deux heures et demie, mais dans le brouillard et le froid, cette fois. C’est tout de suite moins marrant. Ça donne ce qu’on voit sur la première photo. Vous voyez le petit loch dissimulé derrière le brouillard ? Au retour, on ne le verra même plus… Par la suite, c’est un paysage lunaire qui nous attend, à la seule différence près qu’il ne pleut pas sur la Lune.
Nous n’avons pas pris de photo jusqu’au sommet, l’appareil photo n’étant pas étanche… et donc, au sommet, on a eu droit à cette magnifique vue, là, à droite. Il paraît qu’il y a des falaises de plus de 500 mètres ! Oui, je sais : on a du mal à y croire, mais par temps clair (10 jours par an, je vous le rappelle), ça peut donner ça.
Au sommet, il y a des ruines d’un ancien observatoire :
Je précise qu’aucun filtre graphique (ou autre technique, comme le tilt-shift) n’a été utilisé pour rendre floue cette photo, elle est authentique. J’y suis allé ! Il est maintenant temps de rentrer, c’est parti pour deux heures et demie de descente. Mais pendant que nous montions dans la joie (et dans le brouillard), le brouillard, lui, s’est amusé à descendre. Résultat : du brouillard, de la pluie et du vent tout le long, jusqu’à l’arrivée… Un peu de pluie en plus n’y changerait rien.
Heureusement qu’il y a eu cet hélicoptère de sauvetage venu secourir un pauvre malheureux pour nous distraire un peu ! Mais avec un vent pareil et un tel brouillard, les hélicoptères ne se risquent pas à monter trop haut. Vous voyez le gars qui descend au bout d’un câble ? Quand je pense que j’avais du mal à rester debout à cause des vents (le vent naturel et celui causé par l’hélicoptère)… Des gars comme lui, il y en a eu plusieurs, avec des brancards pliants pour aller secourir le malchanceux au sommet… Messieurs les secouristes, chapeau bas !
Après un périple pareil, on comprend mieux pourquoi notre hébergeur dispose d’une drying room (un local de séchage) !
Le brouillard est en photo sur Flickr.
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