Escapades corses : Bastia

Demain est un jour important pour moi. Demain, j’entame mon plan d’entrainement pour le marathon du Vignoble d’Alsace, d’une durée de 12 semaines (l’entrainement, pas le marathon ). 3 séances par semaine, bien définies, dont une longue (autour 20 km). Au bout du compte, je devrais réussir à courir les 42,195 km qui feront de moi un marathonien. Un peu mégalo ? Peut-être. En tout cas, pour moi qui ai toujours été nul en sport à l’école et qui jusqu’à mes 26 ans n’ai jamais été très sportif, c’est tout de même un bel objectif, et un exploit dont je serai fier. Bon, évidemment, on en reparlera le 3 juin après la course, quand j’aurai mal partout que que je me dirai : « plus jamais ça ! »

Bref, pour fêter cette étape importante qui commence, j’ai envie de vous faire part de quelques petites escapades que j’ai eu la chance de pouvoir accomplir lors d’une semaine en déplacement professionnel… en Corse, à Bastia (oui, il y a pire !). Évidemment, je n’ai pas oublié mes affaires de running : changez d’environnement pour courir est toujours très appréciable pour casser un peu la routine. Et là, la routine, on peut dire que je l’ai bien cassée !

Mon premier jour…

Paris, le 4 mars 2012. Levé à 5h30, tram à 6h, départ de Paris Orly à 7h50 pour une arrivée à Bastia à 9h50. Je me suis trimballé mes bagages jusqu’à ce que ma chambre d’hôtel soit prête. Vers 14h30, j’ai accès à ma chambre et je me prends une heure pour faire une sieste. Debout à 15h30, j’enfile mon short et mes baskets et me voilà parti pour une découverte de Bastia en mode running ! RunKeeper tourne, mais je n’hésite pas à m’arrêter pour faire quelques photos.

Bord de mer, citadelle, palmiers, plage de sable puis… déchèterie, vieille zone industrielle, zone commerciale, 4 voies… Bref, je décide de remonter dans la ville. Ça grimpe… Ça redescend, retour vers le port. Allez, je pousse encore un peu, il fait encore beau ! Demi-tour, retour à l’hôtel après une sortie de 20 km !

Bref, j’ai traversé Bastia

Le mardi…

Je repars pour un petit tour de Bastia, mais en montant sur les hauteurs, là où les routes deviennent calmes et sombres. Là encore, ça grimpe… Ça n’en finit plus ! Je fatigue, mais résiste. Dans un virage, une ombre au milieu de la route, projetée par les phares d’une voiture arrivant dans l’autre sens… Une vache attend tranquillement au milieu de la route, en me fixant… Un peu flippante… Puis elle se décide à laisser passer la voiture. J’en profite pour passer moi aussi ! Un peu plus tard, ça redescend enfin, et je reconnais des rues empruntées le dimanche. Retour par le bord de mer, par un petit chemin non éclairé (un grand merci à mon iPhone qui a fait office de lampe de poche ).

Quelques petites photos de tout ça :